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Papillomavirus | Derni�re Modification: 16-07-2013Imprimer cette page |
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Condylomes Verrues Maladie sexuellement transmissible | Cancer du col utérin |
Les virus HPV ou papillomavirus sont très répandus, très contagieux, très discrets et peuvent persister longtemps sans être découverts. La plupart des femmes et des hommes y sont exposés, sans même s’en rendre compte, une ou plusieurs fois au cours de leur vie.
Ces virus se transmettent surtout lors des rapports sexuels ou de jeux amoureux. Dans la majorité des cas, les papillomavirus sont éliminés spontanément par les défenses naturelles du corps. Il n’y a alors aucun risque particulier de cancer à moyen terme. Mais il arrive parfois que les HPV persistent, pouvant entraîner un lent phénomène de cancérisation.
On appelle col la partie inférieure de l’utérus qui communique avec le vagin. Zone très fragile qui subit des modifications importantes au cours de la vie d’une femme
•••puberté, accouchements, ménopause •••
C’est à ce niveau que se développent les cancers du col de l’utérus.
Lorsque certains types de papillomavirus s’installent de façon permanente au niveau du col de l’utérus, ils peuvent transformer petit à petit les cellules normales en cellules cancéreuses. Cette transformation est habituellement très lente et s’étale sur des années, voire des dizaines d’années Très rares avant 25 ans, les cancers du col de l’utérus deviennent plus fréquents dès la trentaine, pour culminer vers 50 ans. 40% des femmes atteintes ont entre 35 et 54 ans.
La majorité d’entre elles ont probablement été en contact avec des papillomavirus à un âge beaucoup plus jeune (généralement entre 15 et 25 ans).
Les condylomes sont des excroissances de "peau", indolores, touchant les muqueuses des régions anale ou génitale. On dirait un petit paquet de crêtes de coq. Les condylomes se rencontrent surtout chez les jeunes. Cette maladie est causée par un virus (papillomavirus) dont la transmission est sexuelle. L'humidité (piscine par exemple) semble favoriser la contagion. Les condylomes en crêtes de coq ne se transforment pas en cancer car les types de papillomavirus responsables ne sont pas oncogènes. Le traitement consiste à supprimer les excroissances au laser, au CO2 ou bien par électrocoagulation. Une surveillance prolongée est nécessaire afin de dépister toute récidive. |